En fait, il vaut mieux éviter de naviger dans de telles conditions, surtout si on est débutant. Mais en cas de vent de terre, on navigue parallèlement à la plage, et pour revenir on "tire des bords", c'est à dire qu'on va tracer les diagonales pour "remonter au vent" petit à petit. Des explications complémentaires
NC signifie "Net concentration", ou autrement dit rendez-vous organisé permettant aux participants du forum de se rencontrer dans la vraie vie pour partager leur passion ! La NC 03 (dernière NC) a eu lieu le dernier WE de septembre à Leucate, lieu des 2 premières NC, souvent venté à cette période, plein de spots "riches", avec des campings sympas.
Réponse 1 : Faire sécher dans une pièce très sèche (ex: chambre avec radiateur de chauffage central) en inclinant le flotteur trou vers le bas; un absorbeur d'humidité à proximité peut accélérer le processus.
Réponse 2 : Envelopper la zone trempée dans des sacs poubelle noirs percés de petits trous et mettre tout ça en plein soleil la journée; rentrer au sec et au chaud la nuit.
Réponse 3 : Pomper l'eau avec une petite pompe à vide (pompe de frigo). On peut ainsi enlever la plus grande partie de la flotte.
Il y a 3 choses qui font le prix d'une combinaison :
la marque (pour la moitié du prix, souvent !)
les matériaux et l'épaisseur
la coupe, l'assemblage et les détails techniques
Pour ce qui concerne les matériaux, la plupart des marques ont recours à des néoprènes finemesh qui ont l'avantage d'être très souples, parfaitement isolants au vent et très fragiles. C'est pourquoi il existe des renforts, souvent sur les genoux, parfois aux fesses.
Il faut choisir en fonction de sa pratique (pas besoin de renforts aux fesses pour ceux qui ne font que des waterstarts !).
Il y a également des renforts d'aisance (sous les aisselles) qui sont parfois bénéfiquement remplacés par des panneaux finemesh aux formes étudiées.
Il faut aussi vérifier les coutures ; il en existe plusieurs sortes :
Simples galons
Coutures cousues/collées
Coutures cousues/collées/galonnées
Coutures thermosoudées...
La qualité générale des combis sur le marché est à peu près constante, toutes étant devenues acceptables au niveau qualité isothermique. Le point prépondérant est le système d'ouverture et de fermeture de la combi. C'est le point faible de certaines combinaisons car c'est par là que l'eau entre...
Certaines ont un zip et dans ce cas le plus court est le mieux, avec toutefois d?éventuelles difficultés d'enfilage. Il faut bien vérifier que le rabat intérieur soit suffisamment large.
D'autres sont juste pourvues de zones de néoprène très extensibles pour l'enfilage. C'est le meilleur système en terme d'imperméabilité, mais certains utilisateurs se sont déjà plaint que les panneaux se déformaient à la longue...
Bref, le critère le plus important dans le choix, c'est que la combinaison aille ! Et oui, ca paraît bête à dire, mais si une combi a du flottement (trop grande ne serait ce qu'à un endroit), on perd en qualité isothermique. Si elle serre trop, on est engoncé, on ne peut pas bouger librement et on tétanise vite. Ne pas hésiter à essayer plusieurs combis en magasin !
Surtout ne pas acheter de combi de plongée (qui serre les avant-bras, et n'a pas une coupe étudiée pour la planche) ni de combi de surf (assez fragile)
Pour les filles, aller également sur le forum du site : www.windsurfilles.comElles vous donneront peut-être des idées sur ce qu'elles utilisent
En planche la façon le plus simple de décrire les sensations que tu éprouves quand un spinout se déclenche (même à faible vitesse...) c’est de dire que tu as l'impression que tu viens de casser ton aileron. L'arrière de ta planche se dérobe et tu avances en crabe ...
Techniquement, c'est de la "ventilation", c’est à dire de l'air qui est aspiré de la surface et vient faire une bulle contre l’aileron, ce qui diminue beaucoup la portance. le terme "Spin Out" veut dire simplement "Tête à queue" en voiture (la voiture part en toupie - spin - à l'extérieur du virage - out). Pour limiter ce phénomène, les concepteurs de planches essaient de ne pas positionner la base de l’aileron trop près des rails de la planche (aileron pas trop en arrière). C'est la raison des "bavettes" sur l’arrière de certaines planches, ou de la découpe à la base arrière des ailerons.
Témoignage de IX Je porte des lentilles depuis que j'ai commencé à faire de la planche (1an 1/2). Je suis obligé sinon je ne vois rien. La 1ère chose à faire, c’est de prendre des lentilles jetables tous les jours (il faut que je précise que mes lentilles jetables sont épaisses parce que je suis vraiment très myope). Pour ne pas retenir les saloperies je les enlève juste après la session, mais je n’ai jamais osé demander à mon ophtalmo... Depuis que je le fais, je n’ai jamais eu de problème, au contraire je ne supporte pas longtemps les lentilles normalement mais dans la flotte elles ne m'ont jamais dérangé. Tu les oublieras vite...
Témoignage de G. Pas de problèmes avec mes lentilles jetables tous les mois. Que ce soit en planche ou en cata de sport je ne les ai jamais perdues. Parfois j’ai des petites gênes car elles se déplacent 10 sec sous l'effet d'une gerbe d'eau. Sinon même sous l'eau (gamelle, water start) j’entrouvre légèrement les yeux pour voir où je suis, et là pareil – nada – . De même aucune gêne ou perte de qualité après mes séances véliques. Ce n’est pas du tout le cas en piscine où le chlore détruit la lentille vitesse grand V. Par contre, une fois j'avais testé des lentilles à usage unique hebdomadaire. Catastrophe car très fines, et avec les embruns elles plissaient sur l’œil et je les perdais. Résultat des courses, une journée de régate finie myope comme une taupe.
Témoignage de G. T. Perso, je porte des lentilles depuis 10 ans et ça ne m'a jamais posé de problème dans l'eau salée. Mais quand je planche en lac, la lentille a tendance à coller à la cornée et à la paupière, et j'en ai déjà perdu lors d'une gamelle... Mais pour les taupes comme moi, cette solution est très satisfaisante!
Témoignage de N. Z. Perso j'ai des lentilles souples "permanentes" pour tous les jours. Je ne peux pas naviguer sans, sinon je me prends les pétroliers :-) Du coup quand je sors en fun, je mets toujours des lentilles jetables "oneday", par pure précaution en cas de perte. Dans la pratique ça ne m'est jamais arrivé. J'en ai pourtant passé du temps dans l'eau ces dernières années !! Et ce quelles que soient les conditions, même baston/vagues (je ne navigue pas à Hookipa non plus!!). Les "petites" projections d'eau ne gênent pas. Il faut juste s'assurer de mettre le bon diamètre pour qu'elles soient bien ajustées. Par contre l'eau de mer ça déshydrate beaucoup, il faut boire & mettre du collyre ou les enlever après la nave.
Témoignage de K. Comme beaucoup d'entre nous, je navigue depuis plusieurs années avec des lentilles jetables (mensuellement). J'en ai perdu une il y a deux ans et … hier, après une grosse gamelle j'ai perdu les deux d'un coup! (dont une qui s'était coincée sous la paupière!) Moralité les lentilles c'est mieux que les lunettes (j'en ai aussi perdu une paire dans la flotte) mais il faut penser à prendre une paire de rechange ou des lunettes pour pouvoir rentrer en voiture... (heureusement ma femme était là pour me reconduire.).
Témoignage de R. Effectivement, des lentilles jetables de préférence (moins chères en cas de perte) Mais surtout, en eau de mer pas de souci, l'eau salée agit comme du sérum physiologique. Par contre en eau douce ,faire gaffe à cause de l'osmose, la lentille fait ventouse sur l’œil juste avec quelques gouttes, c'est très désagréable ça fait mal, et ça abîme l’œil (mauvaise oxygénation..)
Témoignage de J. M. C. En eau de mer pas de problème, la lentille adhère en permanence, même quand l'eau ruisselle. Il ne faut pas insister quand même ! Le problème est plus grave en eau douce. Les lentilles profitent de la moindre goutte d'eau pour se tirer... Donc attention. En 10 ans d'expérience lentilles / planche, je n'en ai perdu qu'une en navigant sur lac.
Témoignage de M. Je navigue depuis ...ouf je ne sais plus, près de 20 ans, en mer (donc salée...) et je n'ai perdu qu'une seule lentille en faisant un mouvement de gauche à droite, yeux entrouverts, sous l'eau, tout ce qu’il ne faut pas faire... Jamais de gêne en navigation, par contre, gaffe sur la plage les jours de baston car là, le sable dans les yeux avec des lentilles, ça craint...
J'ai passé une semaine là-bas en vacances juste avant de prendre un bateau pour mon boulot à Honolulu.
Dates : du 12 au 18/05 Lieu : Maui, Logement : un gîte appartenant à la mère de Francisco Goya à 5 minutes d'Hookipa (65 dollars la nuit pour deux personnes) Matos loué : du Neil Pryde Zone ou Search 2003 en 4,5 4,1 et 3,7 m² Planche : JP 83, JP 79 et Starboard 77, 250 dollards la semaine pour une planche et deux voiles que l’on peut changer à tout moment. Spots: Kanaha, Sprecksville, Lanes, Hookipa, tous ces spots sont très proches. Orientation: tribord amure, side shore. Quand les Trade winds sont installés, ça souffle pour au moins trois semaines tous les jours. On n'a pas le droit de naviguer avant 11H00 car c'est réservé aux pécheurs et surfers, le vent de toute façon s’établit vers 12H00 jusqu’à 16H00, redescend ensuite pour être nul à 18H00.
J'ai navigué entre 3 et 5 heures par jour tous les jours dans de l'eau à 27 degrés en short avec des tortues et des poissons volants dans la flotte, vent entre 30 et 45 noeuds parfaitement side shore, l'ombre de la planche qu'on voit dans le sable, le reef qui peut être à moins d'un mètre dans les zones des vagues. J'ai d'ailleurs pété ma JP 79: 35 dollars de malus pour le nez (pété par le mat qui est tombé dessus lors d'un surf frontside parti en spinout)
KAHANA : spot de slalom près de l’aéroport, c'est là qu’il y a un maximum de monde.
SPRECKSVILLE : l'Europeean spot où l’on trouve tous les étrangers : vagues de reef à sauter, quasi impossible à surfer sauf en backside
HOOKIPA : The spot où tous les pros et photographes se retrouvent; mise à l'eau hardcore avec un shore break monstrueux, zone de vagues assez petites, (de 2 mètres maxi car ce n’était pas la saison des gros swell). J'ai navigué en même temps que Francisoco Goya: je pense qu'il passe plus de temps en l'air que sur l'eau. C'est HALLUCINANT! la figure à la mode du moment : off the lip suivi dans Goiter en retombant dans la vague pour continuer à la surfer...
Enfin mon préféré : LANES: c'est juste 100 mètres à gauche d'Hookipa; des vagues superbes à surfer frontside à 300 mètres du bord ; si tu tombes, tu sors de la zone de vague et tu repars; j'ai réussi à faire jusqu’à trois roller frontside (bottom turn-off the lip) par vague: du bonheur à l’état pur.
Quelques points négatifs: 24 heures de voyage de paris, 12 heures de jetlag, La vie assez chère. Les coups de soleil. Les mains déchiquetées au bout d'une semaine (à la fin j'avais du scotch gris qui me recouvrait la totalité des mains)
C'est un séjour inoubliable, la meilleur période est avril pour avoir le vent et le swell.
Je ne pense qu'à une chose : y retourner un mois entier...
Puisque tu auras le temps, (3 semaines, veinard) et que tu auras une voiture (obligatoire), tu pourras faire connaissance avec Mauï (j'ai cru comprendre que c'est ta première visite) en te familiarisant avec le géographie de l'île en commençant par visiter Kahului, principal bled de l'île et où se trouvent tous les surf-shops. Je ne saurais trop te recommander de ne pas te précipiter à l'eau dès le premier jour mais de profiter des 3 premiers jours pour faire une première grande exploration (faire le tour complet de l'île nécessite un 4X4 balèze) Mais même si tu restes sur les routes et que tu suis les principales jusqu'au bout, en 3 jours tu as vu l'essentiel (plages, spots, bleds, shops, paysages etc.) Si effectivement c'est ton premier voyage, il te restera alors près de 3 semaines pour t'apercevoir, en poursuivant tes explorations, comme moi qui ai vu pas mal de spots dans le monde, qu'il y a en réalité deux sortes d'endroit pour faire du windsurf: Mauï et les autres...
Avec un peu de technique, un water-start se fait même avec un vent pratiquement nul.
1/ Tu orientes ton flotteur nez au vent. 2/ Tu décolles ta voile de l'eau (mât perpendiculaire à la planche). 3/ Tu poses ton pied avant "normalement" sur le pont de ta planche. 4/ De la main avant, tu tiens le mât juste au dessus du diabolo. 5/ De la main arrière, tu tiens le wish au centre d’équilibre de la voile (entre les deux fixations des bouts de harnais). 6/ Au lieu de te suspendre à ton whish, tu "tires" au niveau du pied de mât et en même temps tu laisses monter ton gréement. 7/Avec la jambe arrière, tu vas palmer pour t'aider à sortir de l'eau. 8/Tu dois te retrouver dans un premier temps les jambes pliées, accroupi sur ta planche, puis tu te relèves et là tu peux border ta voile. 9/Enfin, ne pas oublier de "pousser" sur le pied de mât pour mettre le nez de ta planche au largue.
Il calcule la taille de l'aileron idéal, et comme on peut le constater, cette taille est proportionnelle au poids du véliplanchiste, à son niveau, aux conditions de vent, au volume de la planche et enfin, le plus important, à la taille de la voile.
Eh bin voila, elle est finie ma petite semaine de planche en Turquie :( Et comme tout frsvpiste qui se respecte je vous poste un petit compte-rendu en bonne et due forme...
J'avais booké le voyage par Fun&Fly par flemme de chercher moi même un vol + hôtel + location matos et c'est la dernière fois que je le fais: Ils sous-traitent le vol + hôtel à une agence de « charlots » (Maxi) et quand on se pointe à l’hôtel, la réservation à été annulée !
L’hôtel Atlantis est discutable mais c'est pas le sujet ici.
Pour la location de matos c'est Fun System le seul présent sur place. Ils sont vraiment excellents: très sympas, francophones, flexibles (on peut tester tout le matos, changer etc..) et organisés (gestion des voiles, réservation du matos). Le matos est récent (F2, Naish, Neil Pryde, 2003, on peut même tester le matos 2004) et en bon état, suffisamment de voiles de la bonne taille. Ils prêtent des combis, harnais, PFDs etc.. Si j'ai le choix entre plusieurs locs je retournerais chez Fun System.
Le spot de Teos est très beau, mais ne convient pas à tous les niveaux.
- pour les tout débutants c'est plutôt bien (petite baie on-shore) mais on a pas pied loin et il y a une petite houle.
- pour apprendre le funboard c'est pas top: pas pied loin et la baie est trop petite. Sortir de la baie est dangereux sans waterstart
- niveau waterstart c'est parfait: on sort de la petite baie en un virement de bord pour se retrouver dans une immense baie avec une île et d'autres baies à découvrir, le vent y est plus fort et plus régulier.
- niveau vagues: pas glop, juste du clapot inférieur à 1m
Et le plus important: le vent ! En gros planning tous les jours, les surfaces jour par jour: 4.1, 3.7 (à la rue), 4.5, 5.4, 5.4, 7.4, 7.4 Donc très bon, et normalement c'est comme ça tout l'été... sauf l'année dernière où ils ont eu pétole et 40° à l'ombre :(
L'eau n’est pas bien chaude il faut une shorty, les plages sont en gravier sinon c'est des rochers partout. Pour la T° de l'air, ça dépend du vent... et cette année il parait que c'est exceptionnellement glacial: 28 - 32 ° moi j'ai trouvé ça plutôt agréable :)
Il n’y a pas grand chose comme commerces à proximité. Juste une épicerie. En revanche , il y a un club Mickey pour occuper les lardons pendant que tu planches.
Les catalogues Fun&Fly sont sur Internet mais pour donner une idée, à 2 une semaine en haute saison (fin juillet) avec 1 planchiste et 1 non planchiste, ça nous à coûté en gros 1500 Euros en 1/2 pension + 5 Euros par personne pour le repas de midi
Enfin, j'ai été naviguer sur le spot d'Alacati (prononcer Alatchati) un jour pour voir à quoi ça ressemble: c'est mieux pour les débutants car on a pied sur 300m et il n'y a pas de houle. Par contre c'est LE spot populaire du coin et c'est surpeuplé, tout le monde jibe au même endroit, la baie est pas très grande (2-3 km de large?) Les paysages sont moches (désertiques) c'est loin de tout. On regrette les grands bords en solitaire entre l’île et les baies à Teos mais pour apprendre c'est mieux.
Effectivement, si partir au planning c'est un peu comme faire du vélo (une fois qu'on sait, on n'oublie pas), je trouve que planer avec le minimum de vent c'est long à apprendre. Suite à mes essais, mes lectures et des discussions de bord de plage (ou de bord de Ponant...), voici mes "trucs"
Attention, c'est très technique. D'abord je règle mon flotteur avec les straps les plus avancés possible (je parle de navigation par pétole grave, du genre 10 à 12 noeuds). Le mat aussi est assez avancé (logique car pétole = grosse voile, et en plus ça plaque le flotteur donc il glisse mieux). En premier, une fois la voile et le flotteur choisis, l'aileron joue énormément. Il faut un "race" bien droit et bien raide. Le wish assez haut pour pouvoir se suspendre sans trop s'écarter du flotteur (à trouver le bon réglage en tâtonnant, c'est important). J'attend une risée, et même si ça ne souffle pas assez, je pompe comme un fou, je chausse les straps, ensuite je relâche la main avant (je pousse presque avec cette main plus ou moins perpendiculairement à l'axe flotteur) et surtout je tends les jambes un max (là, le vélo est bien utile pour avoir les muscles ad hoc...) et surtout je recherche la glisse sans forcer le matos. Réaliser une liaison rigide flotteur-gréement permet de tenir super longtemps. Dès que le vent faibli, je pompe comme un fou pour franchir la "molle". Si c'est seulement limite, quelques impulsions régulières au wish suffisent pour garder le planing. J'ai récemment navigué par 10-12 noeuds, (je pèse 67 Kg) mais il me faut un bon flotteur de 120 litres, léger (7.5 kg complet sans l'aileron), un aileron race Fin's de 36 cm pour une voile 7.5 m² race 3 cam (décath. RC5) (il faudrait plutôt 38 cm) (C’est un flotteur étroit et long donc ce n’est pas le top, mais je n'ai pas mieux...). J'ai un mat 30 % carbone décath. qui réagit très bien au "pumping". J'étarque au guindant assez fort mais ensuite je détends au max possible (suppression des plis mais creux maxi) avec un réglage négatif à l'écoute (au repos gros plis). Je suis aller jusqu'à enlever mon shorty, et je trouve que ça améliore (effet placebo ?) Mais c'est plus fatiguant que de naviguer en 5,3 par un bon 25 noeuds...surtout quand il n'y a plus assez de vent pour water-starter... Le jibe se fini pour moi en général par une chute (surprise en sortie de virage : en fait il n’y avait pas de vent !)
Yves
Opinion du Cornichon Farci
Voici ma recette : Par pétole je met mon whish très bas, et j'écarte les bouts (pour que je sois plus près de la voile, et pour avoir une amplitude de mouvement avec la voile plus grand). L'essentiel dans l'histoire est de se faire le plus léger possible. Il est important d'avoir des appuis bien centrés sur le centre de flottaison de la planche, et d’éviter de la faire couler d'un coté ou de l'autre. Ensuite, tout est une question d'anticipation. Quelques limites sont bonnes à rappeler : Il y a une vitesse mini pour la planche en dessous de laquelle elle ne peut pas tenir le planing (cette vitesse dépend de la planche elle même, de l'aileron et du poids de l'ensemble) et une vitesse max au dessus de laquelle il est difficile de passer : la vitesse du vent réel. Inutile de s’essouffler bêtement. Quand il n’y en a pas assez, il n’y en a pas assez ! La recette magique : On scrute l'horizon en barbotant tranquillement au près serré. Quitte à ne pas avancer, autant remonter un peu au vent. Dès que la risée se pointe à l'horizon, on se prépare. Souple sur les jambes (quasi accroupi), on se recule tout en douceur, et on se prépare à pomper. Juste avant que la risée arrive, on lance la planche grand largue, en pompant progressivement. Quelques petites impulsions pour arracher la planche de l'eau, puis on se recule encore et 2 ou 3 bons appels de voile devraient suffire à faire monter l'ensemble sur l'aileron. A ce moment précis la risée arrive, on tend bien les jambes et c'est parti pour quelques secondes d'extases. On se laisse encore un peu porter au largue le temps que tout se stabilise avant de reprendre un cap normal. Si la risée faiblit, rien ne sert alors de pomper. Il faut jouer avec le haut de la voile (suivant le type de voile) et utiliser ses appuies de jambes (quelques coups de reins aident)
Je fais moi-même 115 kilos et 1m92, donc pas loin.
Je dirais deux possibilités: - soit le gars est sportif et motivé et tu peux envisager une planche de 150 litres sans dérive. - soit le gars ne l'est pas trop, il veut juste pouvoir faire des petites promenades sur l'eau. Dans ce cas, j'aurais tendance à proposer une planche de plus de 200 litres avec dérive.
Le litrage fait que la planche coule ou pas quand on monte dessus. On dit souvent que la planche est à son point d'équilibre entre couler et pas couler quand elle fait 25 litres de plus que le poids de l'utilisateur (donc 110 + 25 = 135 litres). Dans ce cas il faut malgré tout être très débrouillard. Pour un débutant, il faut pas mal de litres en plus pour pouvoir monter sur la planche et tirer la voile au tire-veille.
Quand à la dérive, elle permet de mieux contrôler la trajectoire de la planche mais devient un inconvénient si on veut partir au planning.
A mon avis, pour débuter, de l'occasion c'est toujours mieux.
Tu peux estimer le coût pour descendre à Algésira, une grande partie de l'autoroute est gratuite en Espagne, certaines parties sont payantes. Au Maroc il y a 700km, avec une grande partie d'autoroute à péage modique. Le gazole est moins cher là-bas, mais éviter de faire le plein à Tanger. Par contre pour la traversée, j'essaierais d'aller jusqu'à Tarifa et de prendre le catamaran rapide (1h). Je crois que le prix est identique, par contre il y a beaucoup moins d'attente...
Pour ce qui concerne le logement, pas de problème, on te tend les clefs en arrivant. Si tu arrives vers 11h tu es sûr de trouver où dormir le soir. Pour 10 il faut peut-être deux appartements,encore que…Mais tu peux les trouver dans le même coin...
Il faut en visiter plusieurs et discuter le prix. Nous avons payé 350 DH (environ 35€) par jour. Maintenant, pour 10 ça vaut peut-être le coup de trouver une villa complète. Souvent ils te proposent la Fatma, pour faire les courses, la cuisine et le ménage. Le soir, la voiture sur le parking est gardée pour 10DH, les planches peuvent rester sur le toit... En général c'est un simili agent immobilier parlant français qui négocie.
Il faut trouver un hébergement entre la plage "Océan Vagabond" et la Médina, comme ça chacun peut faire ce qu'il veut : Tu planches alors que ta femme et les enfants vont à la plage ou à la Médina etc...sans voiture. A la terrasse de « l'Océan Vagabond » il n'y a pas ou peu de vent, et pour 10DH tu as une bouteille d'Oulmes pour l'après-midi.
Par contre durant un mois, si les dames ne planchent pas, ça peut paraître long... Les conditions sont loin d'être radicales, 5 et 5,8 sont des surfaces de voiles courantes...
L'eau est un peu froide
REPONSE DE JPK
Coût du voyage en voiture diesel : Paris-Tarifa :2500 frf à 3000frf AR Ferry entre 1500 frf et 2000 fr AR Environ 60 frf de péage autoroute Maroc 740 km Tanger-Essaouira 900 fr AR
Total : 5500 à 6000 frf aller/retour + une vidange soit compter 1000 €
Pour les appartements, pas de soucis pour trouver mais souvent « roots » (douche dans le wc à la turque, et sale) En visiter plusieurs.
Je déconseille Essaouira et sa région aux familles. car ce n'est pas une ambiance "été". Il y a du vent même le soir, et il fait frais , un peu comme en Bretagne l'été. On ne dîne pas en terrasse le soir et on supporte un pull.
J'y suis allé les 2 dernières semaines de juillet et je peux te faire part de ma petite expérience.
J'ai passé la première semaine à Prasonissi (au sud de l'île) et c'est un spot extraordinaire : une petite presqu’île de sable avec un spot de slalom d'un coté et un spot de vague de l'autre. Grâce à un effet venturi dû aux collines environnantes, ce spot est toujours plus venté que Iallysos. Par contre, pour les sorties il faut oublier ou alors faire 30 bornes en voiture. Iyallysos est nettement moins typique. C'est une sorte d'immense station balnéaire qui se prolonge jusqu'à la ville de Rhodes. C'est bétonné de partout et c'est très très prisé par les allemands, comme tout spot de planche qui se respecte. Toute la baie est relativement plate, juste un peu de houle. Pour ce qui est des sorties, tu auras le choix si tu aimes les bars bruyants avec des écrans géant pour diffuser les matches de foot ! Par contre la ville de Rhodes est une ville médiévale très sympa à visiter. Si ton budget te le permet, je te conseillerais de louer un scooter (70/80 euros la semaine) pour aller flâner un peu à l'extérieur et te balader sur l'île, surtout pour le matin ou le vent est généralement calme.
Cote stat. de vent, c'était navigable tous les jours à Prassonissi (de force 4 à 7 pendant la semaine ou j'y étais), c'était par contre plus poussif à Ialyssos où on a eu 3 jours de pétole pendant la semaine. Le vent est généralement calme le matin et monte vers 12/13 heures pour se calmer vers les 18/19 heures.